Né du mariage des rythmes syncopés africains et des hymnes religieux des blancs puritains au début des années 1950, le doo-wop est un style vocal fortement influencé par le gospel et par les barbershops quartets (« quatuors de salon de coiffure »).

Les précurseurs de ce style sont le Golden Gate Quartet, les Ink Spots et sutout les Orioles.

Les années 50 et le début des années 60, l’age d’or du Doo Wop.
De 1950 à 1960, c’est une véritable explosion : environ 15,000 groupes vocaux sortent au moins un disque de Doo Wop aux États-Unis durant cette décennie. Peu d’entre eux font preuve de créativité ou d’originalité et ceux-ci sont alors rapidement imités par les autres. Une véritable surenchère se développe dans la recherche d’onomatopée compliquées (par exemple le « Eh-toom-ah-ta-toom-ah-ta-toom-ah-to-doh » du morceau »Why Do Fools Fall In Love » de Frankie Lymon & The Teenagers). Une autre pratique en vogue dans le Doo Wop consiste à donner aux groupes des noms d’oiseaux comme les Orioles, les Cardinals ou les Flamingos.
Le style Doo Wop fut extrêmement populaire tout au long des années 1950, parallèlement aux débuts du rock’n’roll.

Entre 1960 et 1965, des groupes comme The Isley Brothers, The Drifters ou The Countours ont fait le pont stylistique entre Doo Wop et Soul, mais beaucoup de groupes blancs comme les Beach Boys, les Four Season, Dion and the Belmonts, les Tokens ont fait évoluer le doo-wop sous l’influence de la musique pop britannique.
Les années 70 et 80 nostalgie et doo wop sound
De 1965 à 1980, quelques groupes amateurs ont continué à chanter du doo-wop, par exemple les Rubettes. Au début des seventies portée par une vague de nostalgie des fifties due au succés du film de George Lucas, American Graffiti ou de la série tv Happy Days, certains groupes comme Sha Na Na, Flash Cadillac and the Continental Kids ou Rocky Sharp and the Replays font rentrer dans les hits parades US et Anglais des titres de Doo Wop. A la fin des années 1970 des groupes de la scène rockabilly comme les Jets, Johnny and the Jailbird par exemple rajoutent dans leurs répertoires des titres méconnus des Edsels, Eldorados ou Dion and the Belmonts.

Les artistes les plus représentatifs du genre (par ordre alphabétique)
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Doo Wop Megamix
Les chansons les plus représentatives du genre ( par date de parution)